Top 50
MAILLOTS VINTAGE Les 50 plus beaux maillots vintage (de 10 à 1)
Voici les 10 plus beaux maillots vintage de l'Histoire du Foot.
Nous avons classé les 50 plus beaux maillots vintage. Dans cette dernière partie, place aux dix merveilles. On croise les rayures de la Juventus, l'or du Brésil, le orange des Pays-Bas, et évidemment la Sampdoria.
Lire la partie précédente de la 20e à la 11e place
Nombreux sont ceux qui se sont demandé ce que signifiaient les lettres “CCCP” floquées sur le maillot rouge de l’URSS. Fin du mystère : CCCP est l’abréviation de “Союз Советских Социалистических Республик”, ce qui signifie tout simplement… URSS en russe. L’URSS participe avec ce mythique maillot au Mondial 1982, où elle tombe avec les honneurs face au Brésil (2-1) avant de battre la Nouvelle-Zélande (3-0). Ce maillot a disparu en 1991, en même temps que l’Union soviétique.
D’abord intégralement rouge, le nouveau maillot du PSG est dessiné en 1973 par le président Daniel Hechter. Un ensemble inévitablement associé au sponsor RTL, avec lequel le club passe un accord en 1974. Surprise : pour sa première saison avec le sponsor RTL, le maillot du PSG n’est pas bleu à bande centrale rouge, mais rouge à bande centrale bleue. Une déclinaison qui donne une tunique inédite, et qui accompagne le club parisien pour son retour en D1. Une D1 qu’il ne quittera plus jamais.
Une Coupe du monde organisée à la maison, ça se fête. Comme quand vous organisez un dîner chez vous: vous sortez votre plus belle chemise pour l’occasion. En 1994, les États-Unis ont fait la même chose. Pays hôte du Mondial, les States déboulent avec un maillot bleu gris orné des célèbres étoiles que l’on retrouve sur leur drapeau, la bannière étoilée. Et qui de mieux qu’Alexi Lalas, grand barbu aux cheveux longs et roux, pour porter ce jersey directement entré au Panthéon des plus osés jamais vus en Coupe du monde ?
Trente ans après, on se demande encore comment les joueurs de la Juventus ont fait pour porter ce maillot en laine. Ça gratte, ça tient chaud, ça colle… Et pourtant, ce maillot de la Juventus au sponsor Ariston, aussi inconfortable soit-il, reste comme le plus beau jamais endossé par le club turinois. Déjà parce que les rayures noires et blanches sont d’une classe folle, mais aussi parce que les joueurs qui le portaient, Platini, Boniek, Gentile et Tardelli, l’ont sublimé. C’est avec celui-ci que la Juve a remporté sa première C1, en 1985, et que Platini a décroché trois Ballon d’or. Alors, ça pouvait bien le gratter un peu, hein.
Un maillot blanc et une légende. Le 18 mai 1960, à Glasgow, le Real Madrid balaye l’Eintracht Francfort, 7-3, en finale de la Coupe des clubs champions. C’est historique : les coéquipiers de Di Stefano remportent là leur cinquième C1 consécutive. Un score évidemment jamais égalé depuis, et qui a fait entrer le maillot blanc du Real dans l’histoire. Encore aujourd’hui, on se demande si ce Real Madrid, qui a vu passer Puskás, Gento et Kopa, n’était pas la plus grande équipe de tous les temps.
C’est une image qui a marqué son temps : Marco Tardelli qui court, bras écartés et poings serrés, après avoir marqué en finale de Coupe du monde contre l’Allemagne. L’Italie s’impose 3-1 et décroche ainsi sa troisième étoile, quarante-quatre ans après son dernier sacre. Une Nazionale, surnommée en France la “Squadra Azzurra” (l’équipe bleue), qui dispute cette compétition avec un maillot bleu orné du “Scudetto” aux couleurs du drapeau italien, et de fines rayures vertes, blanches et rouges au niveau du col et des manches. Simple et subtil à la fois. Et champion du monde, aussi.
Le maillot des Pays-Bas 1974 est, avant tout, celui de Johan Cruyff. Une drôle d’anecdote entoure d’ailleurs cette tunique. Les Néerlandais sont à l’époque sponsorisés par Adidas. Mais Cruyff, lui, est personnellement sponsorisé par Puma. “Johan Cruyff a toujours été un joueur Puma et a refusé de porter autre chose”, avait déclaré Helmut Fischer, directeur marketing de l’équipementier. Du coup, Adidas, connu pour être “la marque aux trois bandes”, se plie à ses exigences et retire une bande du maillot de Cruyff, tandis que les autres joueurs conservent leur maillot habituel. Caprices de star.
1950. Le Brésil, dans son maillot blanc habituel, perd la finale du Mondial à domicile contre l’Uruguay. La défaite est vécue comme un drame dans le pays, à tel point que l’opinion publique demande que le Brésil ne porte plus jamais de blanc, désormais considéré comme maudit. Le journal Correio da Manhã organise un concours pour dessiner un nouveau maillot. Celui-ci est remporté par Aldyr Garcia Schlee, un étudiant de dix-neuf ans, qui a imaginé un maillot jaune à col vert, avec short bleu. C’est avec ce nouveau maillot jaune que le Brésil obtient ses premiers titres de champion du monde en 1958 et 1962. Puis, en 1970, la Seleção dégaine son maillot ultime pour le Mondial mexicain: une tunique or, magnifiée par le Roi Pelé. En finale, c’est l’or du Brésil face au bleu roi de l’Italie. Duel de couleurs, duel de cultures, duel d’artistes. Et au final, la dernière œuvre d’art de Pelé, sacré champion du monde pour la troisième fois de sa carrière. L’or du monde.
Au commencement, il y avait la Sampierdarenese et l’Andrea Doria. En 1946, les deux fusionnent et donnent naissance à la Sampdoria. Casse-tête : il faut alors trouver un maillot qui unisse les couleurs des deux équipes, le blanc et bleu de l’Andrea Doria, et le rouge et noir de la Sampierdarenese. La solution est finalement trouvée : la tenue sera bleue, avec des bandes horizontales blanches, rouge et noire. Voilà comment le plus beau maillot de l’histoire du football européen est né. Les plus marquants ? Ceux des saisons 1990-1991 et 1991-1992, lorsque les “jumeaux du but”, Vialli et Mancini, emmènent la Sampdoria à son unique titre de championne d’Italie. L’année suivante, avec le Scudetto tricolore brodé, la Samp se hisse même jusqu’en finale de C1, mais s’incline 1-0 face au Barça. À croire que les dieux du foot n’ont pas souhaité que la Samp cumule le titre de plus beau maillot et de meilleure équipe d’Europe.
Boca Juniors a beaucoup tergiversé. Entre 1905 et 1907, le maillot du club de Buenos Aires alterne entre le rose, les rayures noires et blanches, le bleu azur, puis les rayures bleues et blanches. Mais personne n’est encore convaincu. Jusqu’au jour où un bateau suédois, avec son drapeau or et bleu foncé, arrive dans le port de La Boca et donne l’idée à Juan Brichetto, membre du club et salarié au port, de prendre ces couleurs. La bande horizontale, elle, sera adoptée en 1913. Et ce maillot, déjà sublime, devient tout simplement unique lorsqu’il est porté, en 1981, par un certain Diego Maradona. Le gamin n’a que vingt et un ans, mais est déjà considéré comme le meilleur joueur argentin de son époque. A un an de la Coupe du monde, il décide de signer en prêt dans le club de cœur de son père, Boca Juniors. L’idylle entre le numéro 10 et les Xeneizes dure un an. Mais quelle année… 28 buts en 40 matchs, et un titre de champion. Et un maillot désormais considéré comme une relique.